INFOGRAPHIE. La réforme fiscale promise par Trump mettra-t-elle fin aux distorsions qui profitent aux géants technos?
LES TEXTES QUI NOUS ONT MARQUÉS CETTE SEMAINE
Wu Xiaohui, patron de l’assureur Anbang et époux d’une petite fille de l’ancien président Deng Xiaoping, est en garde à vue. Il est soupçonné d’être impliqué dans une gigantesque affaire d’escroquerie au crédit bancaire. Avec un actif total de près de 2 000 milliards de yuans (395 G$), Anbang est la 3e plus grande compagnie d’assurances du pays. La société a dernièrement enchaîné les déconvenues qui ont commencé à susciter des questions sur son financement et sur l’actionnariat d’Anbang. La disparition mystérieuse de Wu Xiaohui intervient aussi au moment où Pékin a pris une série de mesures visant à renforcer la surveillance des assureurs avec plusieurs grands noms du secteur sur la sellette.
Le Canada accuse un retard dans l’automatisation, surtout chez les détaillants, rapporte l’Ottawa Business Journal. Selon le Conseil consultatif en matière de croissance économique du gouvernement fédéral, l’économie canadienne pourrait perdre entre 1,5 million et 7,5 millions d’emplois au cours des 10 à 15 prochaines années en raison de l’automatisation. Comme le secteur du commerce de détail emploie environ deux millions de personnes au pays, c’est entre 92% et 97% de ces personnes qui risquent de perdre leur boulot dans les années à venir. L’OBJ présente un élève modèle, Sobeys (TSX: EMP.A), qui exploite quatre centres de distribution de robotique. Ces centres s’appuient sur la robotique plutôt que sur les travailleurs pour retirer les articles des étagères et les emballer sur des palettes pour expédier à leurs plus de 1 500 épiceries. Ces robots qui travaillent pendant 20 heures par jour auraient entraîné une réduction des coûts des employés et des livraisons plus rapides et plus précises.
Les publicités sur Instagram sont ouvertes à tous les annonceurs depuis septembre 2015 et identifiées comme telles («sponsorisées») sur l’application de partage de photos et de vidéos. Et ce potentiel publicitaire continue de faire saliver (2,81 milliards de dollars en 2017, selon certains). Sauf que les IGers (utilisateurs d’Instagram) commencent à en avoir marre de cette fabuleuse barre tendre dégustée par cette sublime créature habillée comme sur un podium de Milan… Depuis le fiasco hallucinant du Fyre Festival – 400 influenceurs sur Instagram ont publié des photos idylliques empestant le luxe et l’extravagance, alors qu’en réalité on avait affaire à des terrains sales et des tentes détrempées –, Instagram s’est par ricochet fait traîner dans la boue. Le réseau travaille donc à identifier le contenu rémunéré des publications grâce à un nouvel outil, disponible seulement pour les profils d’entreprise en ce moment. Devant la fraude, Instagram n’a toujours pas de plan, mais fonde beaucoup d’espoirs sur cet outil pour rassurer ses adeptes contre le parrainage commercial.
Cet été, il est possible que vous sortiez vos sous pour aider les victimes d’un séisme, d’une sécheresse ou d’une autre «cause digne». Il est statistiquement improbable cependant que vous fassiez un chèque pour aider les réfugiés syriens, malgré le fait que cette guerre déchirante perdure en faisant d’innombrables victimes innocentes. Une grande organisation caritative, GlobalGiving, a constaté que les gens étaient trois fois plus susceptibles de faire un don aux victimes d’un tremblement de terre ou d’un tsunami que ceux qui fuyaient la guerre en Syrie. Et c’est encore pire pour les autres réfugiés dans le monde. Pourquoi? C’est la faute du marketing. Donnant l’exemple des campagnes de Charity: Waters, le New York Times estime qu’il serait plus profitable de montrer un enfant qui a réussi sa vie dans le chaos et de présenter concrètement ce à quoi servent vos dons: couvertures, repas, livres, etc.